Ce numéro de cerceau porte le mythe de Sisyphe. Interprété à la façon de l'artiste, avec des références camusiennes, mais surtout une rage de vivre et une gestuelle empruntées à l'animal. La recherche de l'équilibre entre l'instinc et la raison. L'absurdité du cercle de la vie directement illustré par l'appareil et son mouvement mis en contraste avec l'intensité du moment présent auquel l'artiste circassien est confronté chaque jour dans la piste.

 

C'est un cheval lancé à toute vitesse contre les murs qu'il se créé. C'est un artiste face à l'univers qui l’embarrasse. Cette grosse horloge, cette mécanique infernale à l'absence d'horloger. Que reste-t-il? Il reste les bruits qui pensent, cette musique qui parfois nous insuffle de fulgurants moment de vie.

 

Pourquoi vivez-vous? Pour la beauté? Pour ces petits moment d'aménité, où tout semble s'accorder. Comme une nature morte inscrit l'éternité dans une scène qui y aspire, je veux contenir dans ce numéro, ce que je trouve "beau". L'espace entre deux battement de coeur, le son du kronos quartet et le cirque comme je l'entends.